Page 8
Comme il est trop compliqué de vous raconter ce que je vis présentement, voici un nouveau témoignage d'un couple de retraités parut sur le Blick. Ils habitent un village sur le versant sud que je peux apercevoir depuis ma région.
Publié: 19.04.2023 à 20:30 heures par Martin Meul. Ce texte est un simple copié-collé.
Un couple d'étrangers se dit harcelé par les klaxons
des voisins dans un village valaisan.
Ulrike Eising et Zvonko Kep vivent dans un village valaisan en apparence tranquille…
Mais leur vie est parasitée par les klaxons incessants de leurs voisins.
Persuadé qu'il s'agit d'un harcèlement ciblé, le couple d'Allemands a demandé à la commune d'agir. En vain.
Ulrike Eising et Zvonko Kep sont agacés par le fait que des voitures klaxonnent constamment juste devant leur appartement.
Ce matin-là, tout est calme à Hohtenn, petit village situé sur la rampe sud du Haut-Valais.
Pas de voitures, et le chant des oiseaux n’est couvert que de temps à autre par le bruit lointain des travaux.
Des conditions parfaites pour les amateurs de calme.
Mais pour Ulrike Eising, 63 ans, et Zvonko Kep, 62 ans,
le rêve de vivre dans un environnement de montagne idyllique s’est transformé en cauchemar.
«Depuis que nous avons emménagé dans notre nouvel appartement, nous sommes massivement harcelés tous les jours»,
confie Ulrike à Blick.
Le couple d’Allemands habite depuis onze ans dans le hameau valaisan. En 2019, il a déménagé au centre du village.
Son nouvel appartement se trouve dans une ruelle étroite, escarpée et sans visibilité.
Les autres habitants de Hohtenn doivent la traverser en voiture pour se rendre chez eux.
Klaxons malveillants des voisins?
Ce ne sont pas les voitures qui passent occasionnellement qui dérangent le couple de soixantenaires.
Mais les klaxons «totalement sans raison» de certaines d’entre elles.
Ulrike est persuadée que ces signaux sonores trahissent une volonté de les agacer, elle et son compagnon.
L’Allemande parle même de «trouble de l’ordre public ciblé».
Les voisins qui klaxonnent devant chez eux seraient mal intentionnés, estime le couple.
«On veut tout simplement nous chasser du village, assure Zvonko. Peut-être qu’on ne veut tout simplement pas d’étrangers ici.»
La «pause auto à la Hohtenn», comme la qualifie Ulrike, a lieu plusieurs fois par jour.
Et la compagne de Zvonko tient un registre des incidents.
Elle note les numéros d’immatriculation et les heures auxquelles les fauteurs de trouble passent devant chez eux en klaxonnant:
«C’est à peine supportable. Les voitures klaxonnent à deux mètres seulement de notre salon!»
