
Mer de brouillard à Eischoll

Lettre de menaces sur carte de deuil.
" Wenn Sie endlich wollen Frieden haben in Apollo
dann Sie zahlen Betrag an BH,
als Teil von Kaufpreis,
sonst es gibt kein Frieden im Apollo -
ganz einfach ! "
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À Eischoll, en octobre 2012, je visite les lieux, et les alentours. Tout me parait correct.
Mais lors de la deuxième visite, j’hésite. Un bruit lourd retenti au plafond.
Il y avait encore deux appartements en attique sous les combles alors que j’imaginais des greniers sous le toit.
Je joue de la guitare classique et bien d’autres instruments et cela depuis l’âge de 13 ans
dans des immeubles de 50 appartements.
Je sais qu’il est facile d’isoler le sol avec des moquettes
si nécessaire avec plusieurs couches, il est plus difficile d’isoler le plafond.
Je parle de ma réticence à la secrétaire de l’agence immobilière qui me répond que j’ai le droit de
jouer,
pour autant qu’il ne s’agît pas d’un instrument de percussion comme la batterie.
Nous allons questionner le voisin au-dessus qui se nomme Martin afin de connaître son avis.
Monsieur Martin* répond que cela ne le dérange pas. Lui aussi joue de la musique !
En réalité ce sera de l’accordéon, une fois par année pour l’anniversaire de sa femme.
Et parfois quelques très mauvaises interprétations de Yodel, qui tournaient en beuverie jusqu’à
onze heure du soir.
J'aime le Yodel, mais pas pour le chanter pendant 2000 ans.
Les textes romains font déjà allusion aux chants et au cor des alpes qu'ils entendaient dans les montagnes.
*Pour la suite du texte, Monsieur Martin sera abrégé par MB.
À Genève, je n’ai jamais reçu de plainte durant 57 ans de la part d’un voisin.
Au contraire, ils me complimentaient dans l’ascenseur.
Lorsque je jouais la flûte traversière dans
les parcs pendant la pause de midi, il m'arrivait qu'une dame me dépose une rose à mes pieds.
Jouant sous un grand cèdre, d'autres personnes venaient me dire ô combien cela leurs faisaient du bien de m'entendre.
Le 4 janvier 2013 le vendeur me remet les clés devant le perron.
Il ne désire pas fêter le coup et boire un verre. Il a un enterrement à Eischoll le même jour.
J’arrive la semaine suivante.
En montant les escaliers, une dame du deuxième se saisi de son bac à
linge pour faire croire qu’elle se rend à la buanderie.
Ce n’est qu’un prétexte pour me questionner.
« Pensez-vous rester en résidence secondaire ? ». Je lui réponds que je travaille encore deux ans.
Puis à la retraite je vais m’installer à temps complet définitivement.
« Mais c’est pas vrai ! Ah Non s’écrie-t-elle !!! ». Elle repart avec son bac à linge me laissant
pantois.
À partir des mois suivants jusqu’à ce jour, son mari HB ne me saluera jamais en me
croisant dans les escaliers.
Le 14 mai 2013, cinq mois après la prise de possession des lieux, les ennuis commencent.
Un mauvais présage parmi le beau paysage, me fait sortir de ma rêverie.
Serait-ce une coïncidence, la date de fondation de l'immeuble est aussi un 14 mai !
Ce qui me fait sentir qu’un problème existe depuis la création de la PPE enregistrée au registre
foncier.
Le vendeur, l'ex-propriétaire réclame à la PPE une somme de franc 6'180,90.
Il s’agit d’une accumulation des soldes positifs que l’ex-propriétaire a accumulés au fil des ans
et que les copropriétaires de la PPE refusent de lui rembourser.
Tous les propriétaires reçoivent une lettre d’un avocat de Viège.
Dans le cas présent, la PPE Apollo n’a jamais remboursé les frais accumulés durant des années.
Ce qui est illégal au vu des articles de lois 712 qui régissent la PPE.
Le solde du compte frais généraux fait partie de la propriété privée du bien, il est inconfiscable.
De plus le notaire n'a pas accompli son devoir. Il aurait dû régler les soldes durant la transaction immobilière.
Pire encore, l’avocat de l’ex-propriétaire ne devait pas m’inclure dans sa liste avec les autres propriétaires.
Selon mon contrat d’achat, je n’ai aucune obligation pour tout ce qui précède le 1er janvier 2013.
Je n’ai aucune responsabilité ni engagement en ce qui concerne le 31.12.2012 et les comptes
précédant cette date selon contrat.*
Mais les copropriétaires ne veulent rien savoir ni comprendre.
Ils ne veulent pas sortir un centime. Une guerre d’email commence pour me forcer de payer.
En tête les courriels de MB.
Je reçois une lettre mortuaire avec des menaces
« c’est à moi de payer sinon on te foutra jamais la paix ».
Je suis en train de découvrir ce que je n’aurais jamais imaginé.
Les valaisans qui sont-ils au juste ? !!!
En tant que touriste ou en résidence secondaire,
on n’est moins confronté qu’un non-valaisan résident permanent dans un village..
Malgré ma désillusion les rapports sont encore cordiaux, et j’accorde au nouvel administrateur CF,
copropriétaires comme moi, de me rendre visite pour un entretien.
Il vient d’acheter son appartement il y a deux ans. Il reprend le témoin d’administrateur à son voisin
de palier MB.
Le nouvel administrateur n’a encore aucune expérience.
Il reprend le flambeau de MB un ouvrier
d'usine souffrant d'une addiction à la bière.
CF promet de faire tout ce qu’il désire, sans déroger à sa volonté. et aux exigences des autres propriétaires.
Il s'agit d'une PPE pour certains un héritage de père ne fils, une hoirie, tous originaires du lieu.
Il se soumet entièrement à un personnage
dominant et tyrannique.
CF habite le canton de Soleure. Il est en résidence secondaire à Eischoll.
Nous nous asseyons autour de la table ronde du salon et il ouvre son laptop en éventail
pour me présenter son unique compte sur son tableau Excel.
De par ma formation comptable, d’un coup d’œil je remarque la position avec le nom de
l’ex-propriétaire
qui devrait déjà être remplacé par mon nom.
Le libellé de la colonne s’appelle « Restbetrag » avec un montant de Fr.6'081,90.
Je lui fais remarquer qu’il ne s’agit pas d’un solde négatif (Restbetrag) mais positif
et que sa position devrait se nommer « Guthaben » !
Cet argent appartient à l’ex-propriétaire il faut le lui rendre, lui dis-je.
Surprit de ma remarque spontanée, il répond que les autres propriétaires ne veulent pas le lui
rendre !!!
Je lui réponds, vous avez reçu une lettre d’un avocat
et vous ne voulez pas lui rendre son argent ? !!!
La discussion infructueuse s’arrêtera là.
Le coup est dure à encaisser car je prends conscience que j'ai affaire à des gens incultes,
têtus et canailles dans l'unique but de se déroger des lois.
Pour être certains de mes conclusions, je vais consulter le directeur d'une fiduciaire expérimentée
qui gère 90 PPE à Crans-Montana.
Il me renvoie chez le notaire qui a fauté.
Il me répond de façon précise par lettre et me conseil un avocat.
Les pressions vont continuer sur ma personne, jusqu'à être obligé de contacter les avocats,
pour m'assister lors de la prochaine assemblée.
Ce sera une avocate.
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