Les malaisans
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Schartzhorn
Le Schwarzhorn. Vue de mon balcon côté Nord.

Weiler, nous avons été mobbés par la mairie.

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Deuxiéme chapitre

L'assemblée du 14 février 2014 sera EXPLOSIVE !
On a rendez-vous dans la petite salle du Restaurant Schwarzhorn.
Nous sommes déjà à nos places lorsque MB pénètre dans la pièce.
Il se dirige vers l’avocate.
Dans son dialecte, MB lui fait comprendre qu’il a été administrateur durant 10 ans,

et que lui et les copropriétaires n’ont pas besoin de sa présence, en lui montrant les procès-verbaux qu’il a d’ailleurs oublié de signer !
Après analyse, aucun des PV n’est compatible, ni avec le Règlement de fondation, ni avec les articles 712 ss.
L'avocate, bien sûre ne se laissera pas prendre de haut.
Elle lui lance l’avertissement sévère qu’elle a le pouvoir de le jeter en prison. MB quitte la salle sur le champ.
Jusqu’à ce jour, jamais plus il n’assistera à une assemblée. Il mandatera sa femme.
Privé de toutes informations, j’apprends par l'avocate, que la PPE a admis de rembourser le vendeur en fin décembre 2013.
Elle arrachera le Règlement de fondation des mains de CF pour me remette un exemplaire.
Le PV de l’assemblée qui devait me parvenir après 10 jours, me parviendra après beaucoup d'insistances au mois de mai 2014.
Pour la suite je serai victime de rétention d’information, personne ne répondra à mes demandes.

Que deux avocats demandent le retour du solde des frais généraux à l'ex-propriétaire ne leur suffit pas.
En 2015 l’administrateur « lambda » CF et le reste de la communauté (sauf moi),
dans son PV décide qu’aucun solde ne sera versé !
Par conséquent, je décide de déduire directement le montant dû pour mon versement semestriel.
Au final CF démissionnera.   
Je pense qu’il est important de savoir ce qui se passe autour de moi et de lire les médias locaux.
Je suis abonné au journal de la région le « Walliser Bote (Messager valaisan) » 
et l’on reçoit gratuitement le « 20 minutes » qui se nomme « Rotu Ziitig (Journal du Rhône) ».  
Je découvre bien des anecdotes intéressantes.
J’y lis qu’un couple de langue française, à de gros problèmes à cause de leur chien. Ils tiennent leur chien en laisse, et sont très précautionneux,
ils ramassent toujours les crottes qu’ils déposent dans les caninettes. Cependant à Albinen les habitants leur font toutes les crasses.
Ils en pleurent et se sentent obligés de quitter le village. Albinen est un petit village de 200 habitants qui se dépeuple.
Un peu plus tard j’apprends que le maire craint que le village se vide de sa population.
Il émet dans les médias une offre pour attirer ceux qui désire s’installer définitivement, Fr.100'000.- pour un couple, Fr.50'000.- pour une personne célibataire.
Par internet  le message s’est propagé dans le monde entier.
Si bien que le maire a vu affluer à Albinen, des gens de toutes nationalités.
Pour sa déveine, le maire a dû payer le billet de retour en avion de quelques japonais, argentins, etc.
En 2017 j’apprends qu’un couple; une zurichoise mariée à un allemand informaticien se fond mobber par la mairie du village.
Comme la situation pour moi ne s’améliore pas et que le mobbing, le harcèlement de mon voisin est quotidien dès que je mets un pas sur mon balcon,
l'envie me prend d’aller voir ces gens qui sont à Weiler un petit hameau collé à la commune de Fiesch.
Le mari « Ulrich » me reçoit devant la maison. « Comment avez-vous trouvé le chalet, il n’y a pas d’adresse sur le journal ?», s’écrie-t-il.
Je lui répond que sur la photo de votre belle maison il y a deux sapins argentés.
Il apprécie mon zèle et m’accueille chez lui avec sa femme et son chien, un dalmatien.
Je raconte mon histoire et les motifs qui me pousse à échanger nos vues sur les habitants en tant que résidents non-valaisans.
Un sentiment de discrimination poliment bien caché mais très fort.  
Il me raconte son histoire : il a commencé dès son arrivée à s’investir pour améliorer les sentiers dans la montagne, à se dévouer pour le village.
Mais l’accès de sa maison passe par un chemin sur une petite pelouse de 20m2 qui appartient à un autre propriétaire valaisan.
Il n’y avait pas de chemin et pour ne pas glisser avec les sacs à commission, il a fini par poser des marches en pierre.
Sur ordre de la commune il a dû les enlever. Les voisins, c’est tout juste s’il n’ont pas tiré sur le chien qui se promenait sur la pelouse.
Quand je lui dit que je prends toujours un spray défense pour me rendre à la cave, au grenier, ou à mon parking,
il me raconte que lui aussi se sent menacé est qu’il prend toujours son piolet pour aller se promener.

on a voulu nous chasser, déloger, nous dénoncer
"on a voulu nous déloger, nous dénoncer, nous chasser..."

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Eischoll,