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menaces de morts et jalousies exsacerbées

La petite Suzuki-Jimny est excellente pour grimper les alpages et sur les routes forestières. Elle est moins bonne sur l’autoroute.
La roue de secours sur la porte arrière vibre dès que l’on atteint 120 km/h. Entre Sierre et Martigny les voitures devant vous disparaissent pour s’évanouir dans le lointain. Les valaisans dépassent tous les 120 km/h.
Pour cette raison je dois changer de voiture contre la Ignis Piz Sulai
toutes options : écran google-map, camera arrière-avant, commande au volant pour le tel mobile, et la musique, etc.
Mes voisins étonnés, tourniquent autour discrètement.
C’est la deuxième fois que je change. Je suis arrivé avec la Nissan Juke 4x4 Booster.
Pour l’économie je préfère les petits modèles.
Ooh, mais quelle surprise, les voisins font une crise de jalousie, ils veulent montrer qu’ils ont aussi du porte-monnaie.
Bientôt MB change sa voiture. Celui en dessous de mon appart a quelques problèmes avec sa Mercedes.
Il ne réussit pas à l’échanger de sitôt.
Le voisin de la maison en face également change pour une nouvelle Fiat. Peu de temps après, il ne l’avait plus.
Ils ont une fille trisomique et le mari ne travaille jamais. Peut-être que la voiture a été confisquée.

Avec la petite « Jeep » je gardais toute l’année le même profil de pneus hiver-été. 
Avec la nouvelle Ignis je vais déposer mes quatre roues à la cave le printemps et l’automne.
Je porte les roues a changer chez le garagiste pour les monter.
Les places de parking près de la cave sont communes.
Je parque durant trois minutes le temps de charger les 4 roues dans le coffre. 
Les places communes sont vides car les résidents secondaires sont absents la plupart du temps.
Les places ne sont aucunement privées, mais ils se sont mis d’accord pour se parquer selon un certain choix.
Il est claire que les places, la surface du sol n’a jamais été achetée, et ces places n’appartiennent à aucun propriétaire.
Quelqu’un d’en face à certainement téléphoné à MB pour lui dire que j’étais sur « sa place ».
Il arrive en trombe. Il sort précipitamment de sa voiture et s’approche pour me dire :

« Pierre je te coupe la gorge »  en faisant le geste « et je te mets 3 mètres sous terre ».

Tranquillement, je le fixe dans les yeux, je ne ressens aucune peur et je lui réponds

« Ce n’est pas ta place. Ce sont des places communes ».

Il va répéter trois fois sa menace.

Mais j’ai terminé de charger et je quitte les lieux.