En jouant du Cor des Alpes avec ma petite Suzuki-Jimny
sur Obri Eischoll Alp
à l'arrière plan le Bitschhorn 3934 m.


Jean-Marc Lovay tel que je l'ai rencontré.
Planant sur le quai du Mont-Blanc un beau matin à Genève.
Il tombait du ciel pour me demander une cigarette...

Après sa rencontre,
je suis allé acheter chez Payoz son petit livre blanc.

J’aimerais dédicacer ce site à l’écrivain valaisan Jean-Marc Lovay.
Cancre en classe pendant son enfance, il est devenu très vite un écrivain de grande notoriété.
Lorsque je l’avais rencontré, il devait avoir 18 ans et moi aussi. Il tombait du ciel, rapatrié de Katmandou.
Un souvenir inoubliable pour moi. Son air d’une sincérité toute innocente exprimait une grande liberté.
« Le baluchon maudit » aux éditions Gallimard est un bel exemple des vieux démons qui règnent en Valais.
Une époque où le voisin était, méprisé, dénigrer, rabaissé, pour le chasser du village.
C’est l’histoire d'un pauvre cordonnier du village.
Il va faire sa promenade en forêt. Au retour il voit sa maison bruler. Un homme l’attend devant les cendres de sa maison.
Tu as oublié d’éteindre le feu, lui dit-il !
Peut-être que des valaisans pourrait vivre la même expérience que la mienne.
Le terme Malaisans que j’utilise veut définir une vielle mentalité qui date des années 1750
d’avant 1815 lorsque le Valais entra dans la confédération. 
Pourquoi ? Parce que celui qui brûle la maison d'un autre confédéré il sera chassé de nos vallées dit le pacte.
En pareil cas, c'est le malaisan qui doit être chassé et non celui qui s'installe en Valais.
Une telle mentalité est restée bien encrée chez des gens de village, partout en Valais.
Une mentalité qui n’est pas digne de la Suisse confédérée, en allemand Eidgenoss; Eid la promesse Genoss le camarade.
Ce mot compliqué «confédéré» signifie des compagnons unis par une promesse.            
En Valais, si tu n’es pas du coin, tu ne fais pas partie du village, tu es renié, exclu par les malaisans.
Encore de nos jours, cette éducation est transmise aux enfants depuis l’école enfantine.
Confédéré on te fera des problèmes et il faudra resté soumis, car tu es un étranger.
Il en n'est pas question. Inacceptable.